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"C'est trop, c'est trop pour nous !"
Abbé Daniel JOËSSEL

       L’Ordination diaconale et plus encore la sacerdotale est un mystère qui enveloppe, envahit et parfois écrase celui qui les reçoit.
       Daniel s’en est approché - après la tonsure et le sous-diaconat - avec une conscience toujours plus grande :
      
« A chacune des ordinations qui le rapprochaient du pas décisif, ajoute encore son supérieur, il était comme transfiguré ; il avait visiblement conscience de la grâce qu’il recevait. » François VEUILLOT
       Daniel JOËSSEL était ébloui par ce mystère. Son biographe raconte encore :
« Et le culte passionné, presque jaloux, qu’il portait à son ordination se manifestait quelquefois par des réactions imprévues. Certain jour, en présence de la Mère CESLAS, une remarque un peu critique sur je ne sais quel détail de la liturgie du Samedi Saint, lui arracha une protestation impulsive, encore que souriante.
« Ah ! s’écria-t-il, ne touchez pas au Samedi Saint ! C’est le jour de mon ordination ! »

 

        Dans ses Souvenirs sur l’abbé Daniel JOËSSEL, l’abbé Jean BOYER-CHAMMARD a noté :


       « Son ordination - sa première messe - Voulant exprimer la petitesse du jeune prêtre qui ne peut réaliser ces grâces, causant un soir avec moi dans le jardin des Carmes, il me disait d’un ton très simple : « C’est trop, c’est trop pour nous ! »

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